Aujourd’hui, l’Elysée a annoncé que, contrairement à ce qu’avait indiqué en juin dernier François Hollande et nous avions rendu compte dans ce blog, elle commanderait des sondages pour mieux savoir ce que pensent les citoyens de la politique mise en oeuvre.
Il faut se réjouir de cette décision. Malgré les critiques dont les sondages peuvent faire l’objet, il reste que ceux-ci sont des instruments privilégiés, voire les seuls outils, qui permettent de savoir ce que pense directement l’opinion. L’opinion publique, l’ensemble des citoyens, l’intérêt général, ne sont pas réductibles aux expressions des corps intermédiaires, des syndicats, des journalistes, des partis politiques. Il faut pouvoir les saisir directement, et seuls les sondages permettent de faire cela.
Par cette décision, l’Elysée revient donc à cette forme de démocratie directe que constituent les sondages d’opinion. Il faut saluer cette décision. Et condamner le populisme qui tombe souvent dans la facilité dans le discours concernant les sondages. Nous l’avions déjà fait à l’époque.
Il est toutefois bien sûr nécessaire de rester raisonnable. Raison pour laquelle l’Elysée a annoncé qu’il n’y aurait pas de dépenses excessives en cette matière. Affaire à suivre…
Romain Rambaud