L’ouvrage Le droit des sondages électoraux, qui aura déjà 1 an au début de l’année prochaine, a certes le mérite d’exister.
Publié avant les élections présidentielles, il constitue encore à ce jour le seul effort de synthèse de l’ensemble du droit des sondages électoraux. A ce titre, il est toujours utile.
Mais il est temps désormais d’aller plus loin. Le droit des sondages électoraux, 1ère édition, n’a été que la porte d’entrée à un monde qui s’avère infiniment plus vaste que ce à quoi on pouvait s’attendre.
Il faut enrichir ce travail de l’expérience des élections présidentielle et législatives.
Il faut améliorer ce travail par le fruit de l’expérience de la tenue et de la mise à jour régulière d’un blog ayant permis, au contact de l’actualité et du réel, d’élargir et d’approfondir les problématiques traitées et de faire un grand nombre de propositions.
Il faut apporter à ce travail l’expérience des contacts réguliers avec la Commission des sondages et avec les instituts de sondage.
Il faut élargir ce travail à des problématiques nouvelles : l’ouverture sur l’étranger, ou sur le rôle des sondages dans l’organisation et le droit des campagnes électorales. L’ouvrir davantage sur la théorie, sur la démocratie.
Il faut l’épaissir.
Sans avoir jamais vraiment quitté le monde des sondages, il est donc nécessaire de recommencer l’ouvrage. En espérant réussir.
Romain Rambaud